
Photo : UNODC
Ces dernières années, la colère et l’exaspération ont éclaté face à des dirigeants et à des gouvernements corrompus. Dans certains pays, la population est descendue dans la rue pour réclamer la justice sociale et l’attribution des responsabilités. Alors que ce problème est déjà source de vives préoccupations, la crise engendrée par la COVID-19 ouvre la voie à de nouvelles pratiques de corruption. Les pouvoirs publics dépensent leurs ressources à la hâte pour remettre les économies sur les rails, fournir une aide d’urgence et acheter des fournitures médicales. Aussi, la surveillance se relâche parfois. L’élaboration de vaccins et de traitements peut aussi accroître le risque de corruption et de profit abusif. La corruption prive de ressources les personnes qui en ont besoin et sape la confiance dans les institutions. Elle creuse les profondes inégalités qui ont été mises à nu par la pandémie et fait obstacle à une reprise vigoureuse. Nous ne pouvons accepter que les fonds de relance et les ressources vitales destinées à l’action d’urgence soient détournés. للعربية واصل هنا Continuer la lecture